| | La réunion de l'équipe Genma | |
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Ari Aburame Juunin Iwa
Messages : 66 Date d'inscription : 02/08/2009 Age : 34 Localisation : Avec son filet, à chasser les insectes
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| Sujet: La réunion de l'équipe Genma Sam 8 Aoû - 4:08 | |
| [Narration par Ari.] Par l’une de ces journées ennuyantes où tous les éléments semblent s’accorder ensemble pour vous faire chier bien comme il faut, j’étais confortablement assis dans l’un des fauteuils de mon appartement récemment loué. Il faut dire qu’avec la promotion à titre de Juunin que je venais tout juste d’obtenir du Kage, les choses passaient encore à un niveau supérieur. En effet, j’aurais dès lors plus de responsabilités et plus de tâches, mais j’aurais également plus d’avantages sociaux; comme dans n’importe quel travail en somme. Je venais donc tout juste d’emménager dans cette nouvelle demeure. Lorsque le grincement du vieux fauteuil sur lequel je me balançai tranquillement commença à m’agacer, je me levai debout pour m’affairer à autres choses. Je décidai alors de déballer les quelques boîtes que je n’avais pas encore déballées depuis mon déménagement. Il ne resta bientôt plus qu’une seule boîte. Sur cette dernière, toute poussière qu’elle était, était simplement inscrit les signes 'na', 'go' et 'ri' [souvenirs]. Je ne l’avais pas ouvert depuis bien longtemps déjà (au moins 18 mois) et elle ne semblait pas bien pleine. Je me demandai d’ailleurs ce qui pouvait bien s’y trouver: j’avais oublié avec le temps.
La lueur pâlotte du ciel à l’extérieur s’amenuisait peu à peu. J’allai donc à la fenêtre pour jeter un dernier coup d’œil par cette dernière ce jour là. On ne voyait pas grand-chose: il n’y avait dans les rues qu’ombres vibrantes au rythme des lampadaires, camouflées sous de petit mais épais bancs de brume; rien de bien intéressant. Je fermai donc immédiatement tous les rideaux avant d’ouvrir la lampe du salon. Elle n’éclairait plus très bien mais elle me suffirait amplement à la tâche. J’allai alors me chercher un couteau à beurre dans la cuisine, profitant du fait que j’aie quitté le salon pour aller changer de tenue. J’enfilai rapidement dans ma chambre une chemise et des shorts, sans oublié le pardessus qui complétait toujours mes habits avec finesse. Il appartenait avant à mon frère le plus aîné; ma mère l’avait tissé pour lui; et c’était l’une des rares choses que j’avais conservé du village de Konoha. Je trouverais probablement autres de ces choses dans la boîte que je m’apprêtais à ouvrir. Je retournai donc m’asseoir dans le fauteuil nouvellement vêtu, couteau en main.
La boîte sur les genoux, je l’observai d’abord sous toutes ses coutures afin de trouver l’endroit le plus facile où je pourrais enfoncer l’ustensile de cuisine. Sur le côté, la bande adhésive que j’avais mise pour sceller le tout semblait être plus fragile. D’un habile coup de poignet, je finis donc par ouvrir de bas en haut le morceau de carton. *Voyons voir ce qu’il y a là-dedans…* J’avais pris soin, lorsque j’avais fermé ladite boîte, d’y fourrer une bonne poignée de papier chiffonné. Il devait donc s’y trouver quelque chose de précieux et de fragile. Cette chose se trouvait en effet sur le dessus de la pile: une simple photo encadrée. Je plissai les yeux et ma tête tomba en la voyant. [Musique de circonstance.] Je figurais sur celle-ci; je devais avoir quatorze ans environ. Mes parents avaient organisé un petit souper de départ lors de notre première mission de rang C à nous trois. Et en fait, je n’étais pas seul. Au-dessus de moi se trouvait ma mère qui souriait, un plat rempli de rafraîchissement entre les bras, ainsi que Genma Senseï, un brin d'herbe dans la bouche. Elle souriait à pleines dents; lui également. À ma gauche se trouvait l’un de mes frères ainsi que Kazuki… Et à ma droite, un autre de mes frères et Shizuka, toujours aussi resplendissante. J’étouffai un rire en voyant Kazuki qui semblait être le seul à ne pas sourire. À ce moment là, nous ne pouvions pas nous sentir du tout, je m’en souvenais encore. Mon regard se dirigea par la suite, spontanément, sur le visage de ma mère. Je fis passer mon doigt sur ce dernier, comme pour tenter d’en tâter la forme. Je n’arrivais plus à me souvenir de sa douce voix, que dis-je, de son doux chant mélodieux et réconfortant. Finalement, les yeux de Shizuka, toujours si profonds, semblèrent soudainement éclairer toute la scène. C'est comme si le portrait avait pris vie. Je pouvais revoir ma mère s'accrocher à son plateau, nous offrant à boire. Je pouvais également me revoir, immuable, les mains dans les poches; Kazuki faisant le fier comme à son habitude et Shizuka tentant d'arranger les choses; Genma Senseï veillant sur nous. Un peu plus loin, en arrière-plan, je pus apercevoir, dans l'ombre, mon père avec sa face des plus longues et des plus sérieuses. Je chuchotai pour moi-même:[Ari] – Pfff… Tu ne dois même plus te souvenir de moi aujourd’hui. Tu ne t’es jamais intéressé à moi que pour mes connaissances.L’ambiance de mon appartement venait de prendre une atmosphère très étrange. Une lourde émotion m’envahit alors, il s’agissait probablement de nostalgie. Je me souvins alors pourquoi je n'avais pas ouvert cette boîte depuis si longtemps. Alors que je cherchais un peu plus loin dans la boîte pour trouver un autre objet, prenant soin de placer la photo sur une petite table à côté de la lampe, on sonna à ma porte. J’en déduis qu’il devait s’agir du livreur des mets que j’avais commandés un peu plus tôt. Je me levai donc, déposai la boîte sur le sol, non loin du fauteuil, et me dirigeai vers la porte. Je ne me serais alors jamais douté de ce que je vis de l’autre côté… J’ouvris la porte et un courant d’air frais et chaud à la fois entra à l’intérieur. | |
| | | Kazuki Matsuura Juunin Iwa
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Sam 15 Aoû - 0:08 | |
| [Narration par Kazuki.] De la roche, de la fine verdure et très peu d’arbres… Il fallait dire que le paysage du village d’Iwa s’opposait singulièrement à celui de Konoha, englouti par une véritable forêt abondante. Mais ce que je remarquais au premier coup d’œil, à l’instant où Shizuka et moi avions franchi les frontières du pays de la Terre, étaient ces misérables insectes, pas plus grands qu’une miette de pain : les fourmis ! Il y en avait tellement qu’elles me donnaient des frissons dans le dos, à en couper le souffle ! Non pas que la peur m’envahissait à leur contact visuel, bien au contraire, mais à cause d’un glaçon humain, le plus froid que l’on pouvait rencontrer dans ce vaste monde. D’ailleurs, en parlant de lui, Shizuka et moi acheminions justement en direction de sa « demeure », après avoir tout juste terminé de passer nos tests de ninja, le matin même. Je me souvenais que l’organisateur de ce test, nous avait dit : « Si vous voulez lui rendre visite, c’est tout simple… Vous suivez les fourmis ! ». En saisissant ses paroles, je ne pus m’empêcher d’imaginer le lieu où logeait Ari… Une fourmilière géante, dont la reine des fourmis lui faisait de la « patte »*, dans sa chambre royale, et plus si affinité ! Rien que de m’imaginer la scène torride et dégueulasse à la fois, ceci m’en donnait la nausée… Cependant, Ari était tellement devenu un mordu de fourmilles, que cette hypothèse me paraissait plausible, à quelques détails près !
Cela faisait bientôt dix minutes que Shizuka et moi arpentions les rues d’Iwa, et le ventre vide… Nos estomacs criaient famines tellement fort, qu’on pourrait croire qu’un tremblement de terre se déployait à des kilomètres de là. Ce test nous avaient tellement achevé que nous serions prêts à avaler n’importe quoi, même ces fourmilles qui nous servaient de guides bénévoles. Mais connaissant Ari, si on avait le malheur de toucher à l’une d’entre elles, que ce soit en bien ou en mal, il en deviendrait fou de rage, même si cette colère, il ne l’a montrait pas entièrement. Mais depuis ces deux dernières années, Ari avait dû changer, tout comme moi ! Peut-être qu’à l’heure actuelle, nous parviendrons à nous entendre convenablement, comme de véritables amis ? En tout cas, je l’espérais… Toutefois, ne pas l’avoir côtoyé durant ces deux dernières années, m’avait permis d’être un peu moins sur les nerfs, et d’effacer mon côté énergumène « négatif » pour de bon. Cependant, je me demandais si ce dernier ferait sa réapparition, une fois que la silhouette d’Ari me brûlera les pupilles… Dans tous les cas, je le saurais très prochainement !
« Ah ! m’exclamais-je. Je crois bien que nous sommes arrivée, Shizuka ! » En effet, le voyage des fourmilles s’arrêtait juste au pied d’un immeuble en roche. Nous nous approchâmes alors du bâtiment, où un livreur de ramens express cherchait le nom d’une personne, sur le tableau récapitulatif des logements. Dans ses bras, trônaient deux assiettes à transporter de ramens ! L’odeur s’y dégageant, attirait mes narines jusqu’à mes papilles… Quant à Shizuka, j’ignorais ce qu’elle ressentait à cet instant, car la vue de ces deux assiettes encore fumantes m’hypnotisait jusqu’à l’extase. Et avec mon estomac criant famine d’une façon plus prononcé, je ne pouvais plus résister à la tentation !
« Et, s’il te plaît ! l’interpellais-je. Si tu me donnes ces deux assiettes de ramens, tout cet argent est pour toi ! » Je sortis de ma poche mon portefeuille, dans lequel je me prenais une dizaine de billets, et que je brandissais à la vue du jeune livreur. Comme je l’avais prévu, ses yeux brillèrent de mille feux devant cette petite liasse de billets, valant environ cinquante Ryos ! Ainsi, sans même réfléchir au crime qu’il venait de commettre, il accepta sans hésiter, puis s’en alla en direction de son restaurant, où il se fera certainement virer, une fois que son patron aura appris la nouvelle, surtout que je lui avais confié de faux billets... Je me tournais ensuite vers Shizuka, et lui tendis une des deux assiettes de ramens :
« Tiens, prends-en une… Tout comme moi, tu dois avoir énormément faim, après le test de ce matin ! » Je remarquais sur la boîte de mon assiette, une inscription écrit délicatement au feutre noir : « Ari A. »… Je me demandais ce que cela voulait dire… Etait-ce le prix de l’assiette, version codé ? Je ne savais pas… Mais quoi qu’il en soit, Shizuka et moi avions deux étages à monter, afin d’atteindre la porte d’entrée de l’appartement d’Ari ! Nous aurons largement le temps d’engloutir nos deux assiettes de ramens à emporter, entre temps…
[HRP : * En référence à : « Faire du pied ».]
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| | | Shizuka Itoe Juunin Iwa
Messages : 19 Date d'inscription : 06/08/2009 Age : 32 Localisation : Entre Ari et Kazuki <33
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Sam 15 Aoû - 15:09 | |
| Entre les roches froides et son ventre qui exprimait un désir de manger, Shizuka avait du mal à rester sérieuse. Cet examen avait été trop long pour elle et en plus, après leur avoir donné leur nouveau rang, on ne leur donnait pas de quoi satisfaire leur faim. Mais bon, il n'avait pas encore intégré le principe qu'un ninja, ça ne se nourrit pas seulement de chakra et d'air pur. Niveau paysage, la forêt de Konoha et sa petite clairière lui manquait. D'ailleurs elle soupira deux voir trois fois lorsque son regard se posa sur le peu de verdure dont disposait Iwa. Et s'ils plantaient des fleurs ? Ça serait mieux non ? Elle reporta alors à nouveau son regard en avant, faisant par la même occasion balancer sa queue de cheval qu'elle entreprit de refaire rapidement. Elle avait le coup de main maintenant malgré leur longueur. Le chemin se terminait bientôt, elle évita donc de demander pour la énième fois s'ils étaient bien arrivés. En temps normal, elle était doté d'un bon sens de l'orientation mais là, elle avait vraiment autre chose à penser. Le chemin qu'ils empruntaient les menaient apparemment vers Ari. Elle se souvint de sa mine déconfite lorsque l'organisateur du test leur avait dit comment procéder pour le retrouver. Les fourmis. Cela semblait logique mais sans savoir que Kazuki pensait la même chose, elle s'imaginait aisément Ari au milieu d'une fourmilière géante. D'ailleurs, le simple fait qu'il s'occupe lui même de la reine lui fit secouer la tête avant de regarder de nouveau par terre.
Une fois arrivé à Iwa, ils se retrouvèrent à chercher partout un moindre signe pouvant les guider. Se sentant fatiguée, elle agrippa un pan de vêtements de Kazuki entre l'index et le pouce gauche et se frotter un œil avec la main droite avant de bailler puis d'annoncer à Kazuki :
- On s'arrête ? J'ai faim...
En plus d'arpenter les rues dans tous les sens, ils devaient éviter de marcher sur les fourmis qui les guidaient au risque de se voir directement rejeté par Ari. Et plus ils se rapprochaient de l'immeuble, plus elle flippait. Deux ans s'étaient écoulés, il devait sûrement avoir changé. Eux aussi avaient changés mais elle n'eut pas le temps de penser plus, Kazuki s'exclama la faisant lever et tourner la tête afin de regarder un grand immeuble au pied duquel pas mal de fourmis étaient arrêtées. Elle lâcha alors son vêtements et sauta en claquant des mains pour exprimer sa joie. De plus, au pied du bâtiment se trouvait un homme portant une petite boîte à l'odeur alléchante. Elle regarda d'abord ce qu'il regardait avant qu'il n'enlève son index et qu'il n'appuie sur la sonnette pour que la porte du bâtiment s'ouvre. Elle y coinça le pied pendant que Kazuki le payait pour les avoir. Le jeune homme ne se fit pas prier et prit derechef les billets pendant que Kazuki ouvrait la boîte. Elle reconnut le paquet de faux billets et ne put s'empêcher de rire pendant que l'homme partait certain d'avoir fait l'affaire du siècle. Puis son compagnon lui tendit une assiette et elle l'a prit en opinant vivement lorsqu'il lui parla de sa faim et elle entama le repas adossée à la porte.
Elle remarqua que Kazuki regardait fixement un côté de la boîte. Elle regarda aussi et voyant « Ari A. » inscrit sur le côté, elle suça ses ramens avant de demander :
- Ari Aburame, ça colle à l'inscription sur la boîte et sur le nom de l'interphone, non ?
Elle termina alors son assiette et fit rentrer Kazuki à l'intérieur du bâtiment avant de jeter son assiette. Les deux étages à grimper ne furent vraiment rien à côté de leur test intensifs de la matinée. Aussi arrivèrent-ils très rapidement en haut et elle sonna à sa porte voyant que Kazuki restait à côté à la fixer. A moins qu'il n'est appris à ouvrir les portes avec la pensée. Elle se recula légèrement avant de se mettre derrière lui jusqu'à ce que la porte s'ouvre. Il avait peut-être changé mais à l'extérieur cela se voyait difficilement. Pour elle c'était plus simple, ses cheveux avaient poussés, elle avait un peu grandi et s'était affiné et bien que cela ne se voit pas, elle se débrouillait désormais assez bien avec ses techniques. Mais lui ? Sous ses lunettes noires, elle ne savait toujours pas ce à quoi il pensait ou ce qu'il regardait. Pourtant, elle le fixait d'un air un peu ébahi. Et pour cause. La team se retrouvait au complet sur un palier du second étage d'un immeuble. Elle resta un peu en arrière avant de se décaler un peu sur la droite et de lever la main doucement et de dire assez bas :
- Bonjour Ari.. Ça faisait longtemps, hein.
Sa voix chevrota un peu sur la fin avant qu'elle ne rebaisse sa main et mette les deux derrière et qu'elle ne se balance sur elle-même, légèrement gênée. Mais au moins, elle l'avait revu, c'était déjà ça. | |
| | | Ari Aburame Juunin Iwa
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Sam 15 Aoû - 19:28 | |
| [Narration par Ari.] Ma main glissa de la poignée, je ne pus m’empêcher, également, d’ouvrir la bouche béatement. Ils se trouvaient juste devant moi : ceux qui venaient tout juste d’éclairer mes pensées lorsque j’avais ouvert cette boîte à souvenirs. Je ne pouvais pas y croire. Pendant un instant, même, je levai légèrement la tête par-dessus leurs épaules, comme pour m’assurer que cela n’était pas l’œuvre de l’un de mes camarades qui voulait me jouer un tour. Je ne vis personne d’autre dans les environs. Je détendis alors mes pieds pour mieux sentir les vibrations sur le sol. Les fourmis me confirmèrent alors ce qui se trouvait devant mes yeux : c’était bien eux, elles les avaient suivis depuis l’entrée du village, il n’y avait pas de doute possible. Des tonnes de questions me traversaient alors l’esprit. *Qu’est-ce qu’ils font ici? Est-ce qu’ils m’espionnaient? Pourquoi ne portent-ils pas le bandeau de Konoha?* Le tout défila à la vitesse de l’éclair dans ma tête. Lorsque, quelques secondes plus tard, le tout se replaça un peu dans ma tête, un silence de malaise s’était installé sur nous trois; comme si personne n’osait prendre la parole en premier. Alors que j’allais ouvrir la bouche, c’est Shizuka qui le fit en premier, semblant des plus gênées :[Shizuka] – Bonjour Ari… Ça faisait longtemps, hein.Au son de cette voix qui me rappela en masse et d’un coup les souvenirs de mon enfance, mon regard en croisa la provenance. J’observai alors de haut en bas, et plusieurs fois, le corps de mon ancienne coéquipière qui m’avait autrefois paru si chétif. Je ne comprenais pas. Après tout ce temps passés éloignés d’eux, c’est tout ce qu’ils trouvaient à dire à eux deux; et Kazuki qui ne semblait pas vouloir parler. Bien entendu que cela faisait longtemps… Et je m’en étais voulu pendant d’innombrables semaines de les avoir quittés sans dire un mot. Cependant, je n’aurais jamais pensé; espéré étant peut-être un mot trop fort dans ma situation; les revoir un jour. Je refermai alors la bouche, penchant la tête sur le côté et légèrement vers l’arrière. Je me retins, pour l’une de ces rares fois où j’avais eu à le faire, de verser une larme. Était-ce alors une larme de joie ou une larme de peine? Mon inexpérience en la matière ne m’aurait pas permis de répondre seul à cette question. Après avoir soupiré légèrement, un sourire en coin se traça sur mon visage et je repris une posture plus droite, faisant de nouveau face aux personnes devant moi. Mon regard se tourna encore une fois vers Shizuka. Je pris le temps de bien espacer mes mots, puis, sur un ton totalement neutre je dis :[Ari] – Shizuka… Tu es… Tu as…La vérité ici était que je ne savais pas vraiment quoi dire. Eux savaient probablement ce qu’ils essayaient de trouver en venant ici. Ils avaient donc été en mesure de se préparé un peu; pour savoir ce qu’ils allaient me dire. Moi, j’étais pris dans le plus grand des dépourvus. On cognait à ma porte, j’étais dans ce que l’on pouvait appeler une robe de chambre et en plus, comme par hasard, je pensais justement à mes invités surprise juste avant qu’ils n’arrivent. Shizuka, je la trouvai encore plus splendide et rayonnante que la dernière fois que je l’avais vu, mais je ne pouvais absolument pas me résoudre à lui dire cela ainsi. Après tout, elle ne voudrait sûrement pas l’entendre. Pendant un moment, ses yeux semblèrent vouloir m’attirer en elle, comme par une sorte d’illusion. Avait-elle appris les techniques de genjutsu? Finalement, je dis simplement, le tout accompagné d’un sourire et toujours sur le même ton :[Ari] – Shizuka… Tu as… très bien grandie…Je n’aurais pas pu trouver quelque chose de plus stupide à dire, mais c’est tout ce qui me vint alors, avec si peu de temps pour réfléchir. Mon regard se déplaça alors à droite, vers Kazuki. Ce dernier ne semblait toujours pas décidé à parler. Tant pis, il faudrait alors que je me lance. Pour sa part, il ne semblait pas avoir changé une miette, du moins à mes yeux. Il sembla alors me dévisager, comme j’avais déjà horreur qu’il le fasse deux ans plus tôt. Alors que je m’apprêtais à lui dire quelque chose, je reçu une information de la part de l’une de mes fourmis. Je fermai donc les yeux et, à la vitesse de l’éclair, donnai un coup de poing droit dans le ventre de Kazuki. Du moins, dans le ventre de celui qui se trouvait juste devant moi. Shizuka se retint alors de pousser un cri, se demandant ce qui pouvait bien se passé. Le corps inerte disparu alors dans un petit nuage de fumée. Sur-le-champ, je me remis en position droite et mes mains se glissèrent jusque dans mes poches. Shizuka semblait abasourdie. Je poussai alors un petit soupir :[Ari] – Tu n’as pas changé… Kazuki… Je peux encore te sentir venir à plusieurs mètres de distance…Une silhouette apparue alors derrière moi, alors que je restais toujours dans la même position, cette fois à fixer le bas des marches de l’autre côté de ma porte. La silhouette disparue alors et le corps de Kazuki réapparu aux côtés de Shizuka. Nous nous échangeâmes de petits sourires espiègles et je Kazuki finis par me tendre la main, comme lors de notre première rencontre. J’observai cette dernière pendant une ou deux secondes, avant de me décider à agir également. Je lui tendis la main à mon tour et nous nous donnâmes une franche poignée de main. C’était la première fois, depuis que l’on se connaissait, que j’en faisais autant. Lorsque ma main retourna à ma poche, je revins soudainement à moi et remarquai deux choses. De l’une, il fallait que j’aille mettre mon manteau (c’était un peu gênant dans la situation actuelle…) et de l’autre, je me demandais bien où avait pu passer ce livreur qui aurait dû être là depuis longtemps. J’avais déjà extrêmement faim. Je regardai un instant derrière moi pour constater que mon appartement était encore dans un certain fouillis. Je pris donc une décision.[Ari] – Bon… écoutez… Je veux tout savoir sur ce qui vous est arrivé…Je poussai un léger soupir avant d’ouvrir la porte en grand.[Ari] – Je ne sais pas pour vous, mais moi je meurs de faim.Mes deux anciens compagnons semblèrent étouffer un rire lorsque je dis cette dernière phrase. Je n’y fis pas trop attention et poursuivis :[Ari] – Alors, laissez-moi juste le temps de me changer… Vous pouvez entrer en attendant… Nous irons manger dans le meilleur restaurant en ville… C’est moi qui invite…Je les laissai donc entrer, quelques insectes qui jonchaient le sol se tassèrent sous leurs pieds. Après avoir refermé la porte, je les laissai un instant dans le vestibule, le temps que j’aille réenfiler mon manteau bleu dans ma chambre. Je revins deux minutes plus tard avec quelques billets. Je refermai la porte lorsque tout le monde fut sorti et je nous dirigeai vers ledit restaurant. Personne ne dit rien durant le trajet, mais je sentais que nous n’aurions pas assez d’une soirée pour nous remettre à jour. Soudain, une nouvelle pensée traversa mon esprit, quelque chose à laquelle j’aurai dû penser bien avant. *Pourquoi sont-ils revenus me voir particulièrement? J’espère que ce n’est pas juste pour me demander quelque chose… Ce serait bien dommage.* | |
| | | Kazuki Matsuura Juunin Iwa
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Mar 18 Aoû - 0:00 | |
| [Narration par Kazuki.] Avant de pénétrer dans le bâtiment, Shizuka me fit remarqué que l’inscription « Ari A. », sur l’assiette, correspondait à celle de l’interphone d’Ari, notre coéquipier de la team Genma. Je me sentais soudainement idiot de ne pas y avoir songé plus tôt, mais lorsque la faim me rongeait l’estomac, je me trouvais dans l’incapacité de réfléchir… Cependant, mon cerveau réagi à l’instant où ce dernier comprit que ces deux plats de ramens étaient destinés à Ari. Ainsi, je savais que cette assiette que je tenais entre les mains, contenait un plat dégueulasse, que lui seul pouvait avaler. Malheureusement, lorsque j’ouvris l’assiette, mon hypothèse fut confirmée… Cependant, mon estomac était tellement vide que je serais capable d’avaler n’importe quoi ! Ce fut donc, sans faire de manières, que j’engloutissais rapidement « mes » ramens, tentant tout de même de ne pas sentir cette odeur répugnante de l’œuf trônant au centre de mon plat. Aussitôt terminé, Shizuka et moi jetions nos assiettes dans la poubelle se situant à l’entrée de l’immeuble. Puis, nous pénétrâmes dans ce dernier, et gravissions les marches de l’escalier menant au deuxième étage.« L’appartement d’Ari doit grouiller de fourmis ! m’exclamais-je entre temps. J’espère que ce n’est pas le cas, car je hais ces bestioles ! » Rien qu’à la pensée de mes mots, mon dos frissonna sous tous ses angles, mais ce n’était pas ceci qui m’inquiétait le plus… Je me souvins encore de ma première rencontre avec Ari, déclencheur de notre rancune passée. Et j’espérais qu’après deux ans de séparation, ce dernier se montrerait plus « amicale » à notre seconde nouvelle rencontre.
Une fois le deuxième étage atteint, Shizuka sonna à la porte, tandis que de mon côté, je préparais un simple clone, afin de faire une blague à Ari. Lorsque ce dernier ouvrit la porte, il échangea une ou deux phrases avec Shizuka, puis découvrit ma petite farce, grâce à ces fourmis sur pattes… Ainsi, il frappa mon clone d’un coup de poing sans retenu, puis m’interpella :« Tu n’as pas changé… Kazuki… Je peux encore te sentir venir à plusieurs mètres de distance… » Je lui répondis que lui non plus, et qu’il n’avait pas chômé en matière d’entraînement… Je lui tendis donc ma main, comme la première fois où nous étions tous réunis, et cette fois-ci, je fus stupéfait ! Contrairement à la dernière fois, Ari empoigna ma main et la serra, comme si nous étions de bons amis. Et nous pouvions enfin échanger notre premier sourire farceur… Ce n’était pas encore une entente parfaite, mais c’était un bon début en direction d’un immense complicité. Tenant à savoir ce qu’il s’était passé durant ces deux dernières années, Ari nous proposa d’en discuter dans le meilleur restaurant du village. Shizuka et moi acceptâmes avec joie, puis nous partîmes en direction de ce fameux restaurant…
Durant notre trajet en direction du restaurant, aucun d’entre nous ne prononçait ne serait-ce qu’un seul mot. Chacun de nous sentait un immense malaise profond qui planait autour de nos têtes… A vrai dire, après une si longue séparation, il était inévitable que nous ne sachions plus de quoi parler, surtout que les seuls mots qu’Ari et moi nous échangions, par le passé, étaient des insultes qu’on se balançait dessus à tout va. Je regardais alors Shizuka dans les yeux et je compris qu’elle ressentait la même chose que moi : la déception de ne pas échanger nos anecdotes, le plus tôt possible. Mais aussi, il fallait dire qu’avec Ari comme interlocuteur, il était plutôt difficile de mener une discussion convivial, lui qui paraissait si froid... Et avec le temps, j’espérais que son surnom de « glaçon humain » ne se transformerait pas en « iceberg humain » ! J’enroulais donc mon bras autour du cou de Shizuka, afin de se consoler mutuellement. Elle et moi étions devenus si proche, comme frère et sœur, que nous nous comprenions sans même échanger un seul mot…
Une fois arrivée devant le restaurant, l’odeur succulente qui s’en échappait, attira mes narines qui réagirent instantanément au contact de l’odeur. Par chance, le test du matin ayant été assez éprouvant, la faim rodait toujours à l’intérieur de mon estomac, où siégeait confortablement les ramens d’Ari. Nous pénétrâmes alors à l’intérieur du bâtiment et une serveuse nous accueilli comme il se devait, et nous proposa une table, près du bureau du patron.« Comment ?!! s’écria soudainement une voix autoritaire, provenant du bureau. Tu as donné mes ramens à un inconnu, en échange de faux billets, alors qu’il étaient destinées à l’un de mes meilleurs clients ?!! Ca suffit comme ça !!! Tu es virée !!! » Shizuka et moi réagirent au même moment, et comprîmes que nous nous situions dans le restaurant où travaillait le livreur d’Ari. Sans perdre de temps, avant que ce dernier ne sorte du bureau de son patron, je réclamais à la serveuse une autre table.« Je pense qu’un coin plus tranquille serait plus approprié… disais-je d’une voix frêle, un peu gêné. N’est-ce pas, Shizuka ? » Ainsi, la serveuse nous fit monter à l’étage, une immense salle déserte de tout client. Pourtant, à première vue, cette salle était décoré de façon plutôt sobre et l’on s’y sentais à son aise… Je ne comprenais pas… Enfin bref, là n’était pas la question ! Si nous étions venu dans ce restaurant, c’était principalement pour confier à Ari ce qui nous a poussé à déserter le village Konoha. J’entamais donc la discussion, après avoir passé commande auprès de la serveuse.« Tu as dû apprendre que le jour de l’examen chuunin à Konoha, ce dernier avait été attaqué, pas vrai ? Et bien… Ce fut à partir de cet instant, que notre destin prit un tout autre chemin… » Je lui expliquais tout, à commencer par l’arrivée subite de mon clan, où se dernier pris en otage Shizuka qui fut indirectement prise dans le conflit, alors qu’elle n’avait rien à voir… Et je continuais ainsi sur ma lancée, laissant Shizuka corriger certains détails de notre histoire…[HRP : par contre, je ne me suis pas attard sur les retrouvailles au pied de la porte. J’ai juste fait un petit résumé. Désolé pour le retard aussi, Shizuka (Ben me fait déprimer à cause de ça… T_T). Et ne vous inquiétez pas, j’adore les œufs ! *w*]*** | |
| | | Shizuka Itoe Juunin Iwa
Messages : 19 Date d'inscription : 06/08/2009 Age : 32 Localisation : Entre Ari et Kazuki <33
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Mer 19 Aoû - 21:57 | |
| Légèrement embêtée que l'ambiance soit aussi tendue sur ce palier d'étage, elle ne dit néanmoins rien et laissa Ari lever et descendre la tête comme s'il l'observait de haut en bas et en ouvrant la bouche. Elle ne sut ce qu'il regardait exactement mais elle sut simplement qu'il voyait du changement, quelque chose semblant le choquer assez pour qu'il ne réponde pas immédiatement à son signe amical. Il l'appela vaguement par son prénom après avoir refermer la bouche et de leur sourire un peu sans savoir pour autant aligner deux mots. Et s'il ne savait que dire, eux ne pouvait pas l'aider plus. Elle se tint finalement droite, laissant ses mains pendre et le fixa comme si elle pouvait trouver un moyen de voir un instant à travers ses lunettes noires quelles sentiments exprimaient ses pupilles. Les siennes brillaient tout en gardant une distance. Il lui annonça qu'elle avait grandi et elle lui sourit avant de répondre tout simplement :
- Pour sûr !
Puis il regarda Kazuki qui n'avait pas bougé depuis avant. Il se tramait quelque chose qu'elle n'avait pas vu et ne semblait pas capable de dire de quoi il s'agissait. Elle fit juste un tout petit pas de côté avant de paraître surprise et de manquer de pousser un petit cri lorsqu'Ari donna un violent coup de pied en direction de son compagnon qui se dématérialisa et disparu. Elle ne sut vraiment quoi dire, elle se sentait bête de n'avoir rien remarqué et porta ses paumes à ses joues comme ça sans se soucier de ce que les deux hommes pouvaient échanger en paroles. Puis elle glissa son index droit sur son oeil droit pour le frotter et étouffa un bâillement. Elle avait été assez rassasié par son assiette de nouilles, elle, mais Ari ne semblait pas avoir manger comme il le signifiait. Elle ria un petit peu en repensant à l'écriture sur la boîte avant qu'ils ne les laissent rentrer quelques instants. L'appartement était assez sobre mais elle ne porta que très peu d'attention aux choses qui traînaient. Elle repéra seulement un coin dans lequel elle eu juste envie de s'asseoir et de dormir. Mais Ari revint et les emmena au dehors. Elle poussa un infime soupir à peine perceptible et se laissa entraîner. Aux côtés de Kazuki, elle regarda les rues sans vraiment y prêter grande intention. Le manque de contact entre eux trois lui faisait un peu de peine mais Shizuka devait s'attendre à ce qu'ils ne se sautent pas dans les bras dès le premier jour aussi. Puis elle sentit le bras de son voisin passer autour de son cou et la serrer un peu vers lui. Sur le coup, elle eut un petit sursaut avant d'hocher de la tête et de le regarder un peu. Le restaurant se situait dans un coin assez proche, aussi y arrivèrent-ils rapidement.
Une très bonne odeur s'échappait du restaurant mais elle n'avait pas envie de manger trop au risque d'avoir des maux de ventre. Depuis qu'ils étaient partis de Konoha, les horaires de repas et de repos avaient été tellement chamboulés que maintenant elle se retrouvait parfois avec un coup de barre une heure après s'être levée ou alors à avoir faim après avoir mangé. Et elle avait trop de mal à se refaire des horaires, du coup elle préférait seulement faire un peu plus attention. En tout cas, Kazuki lui lâcha le cou, beaucoup plus attiré par le fait de s'installer à une table.
*Ou par la serveuse !??*
Mais une fois arrivé à la table, une voix grimpa dans les hauts et graves. S'il connaissait les techniques du son, il aurait raser à coup sûr son restaurant, Shizuka pouvait l'assurer... Elle regarda alors Kazuki qui croisa son regard et elle lu la même idée. C'était donc le fameux restaurant qui devait livrer les ramens à Ari. La dernière phrase résonna avant que le silence ne se fasse. Intérieurement, elle ne sentait pas vraiment coupable... Bah oui ! C'était Kazuki qui avait l'habitude de payer avec des faux billets. En même temps, ils passaient tellement peu de temps dans les villages qu'en général, le temps que les gens s'en rendent compte, elle et lui arpentait de nouveaux chemins vers un autre village. Un peu gêné, son compagnon proposa d'aller ailleurs en lui demandant soudainement son avis. Elle le regarda et ne répondit rien pendant que la serveuse leur fit un grand sourire que la jeune fille ne vit pas avant qu'elle ne suive les trois autres jusqu'à une autre table à l'étage. Il n'y avait pas un seul client et lorsqu'elle leur montra la table, elle se mit sans hésiter sur la petite banquette avant de s'amuser avec son couvert ou en passant l'index sur le bord de son verre. Les plats furent commandés tandis que Kazuki racontait progressivement tout ce qui s'était passé, regardant Shizuka de temps à autre lui demandant parfois d'un simple regard si ses souvenirs étaient bons. Elle dû le corriger sur certains points et se remit un peu droite lorsqu'il eut fini. Ari commença alors à ruminer ce qui la fit froncer des sourcils. Il ne disait rien. Son indifférence la blessa assez profondément. Si au moins il pouvait leur dire quelque chose. Même les traiter d'andouilles bien qu'ils n'aient pas fait grand chose. Puis il se leva. Assez subitement ce qui la surprit au plus haut degré, ne laissant rien paraître sauf un soupir comme exaspéré toujours aussi froid et il commença à s'en aller les laissant tous deux en plan.
Dès lors, elle se sentit froissée et sans jeter un oeil à Kazuki, elle sortit de son siège et courut vers Ari avant qu'il ne commence à descendre les escaliers, se retrouvant devant lui les deux bras étendus pour lui bloquer le passage à l'extrémité de la première marche et commença à râler fortement :
- T'as jamais rien compris Ari !! T'es qu'un idiot ! On vient de tout te raconter, toi tu dis rien et tu t'as juste l'air de t'en contrefiche avec ton air froid indifférent. T'as pas changé en deux ans ! I-di-ot !
Elle se retourna et descendit les escaliers deux par deux avant de sortir du restaurant et de courir dans les rues comme une dératé sans savoir pourquoi. Puis elle se calma et s'arrêta en plein milieu d'une, respirant d'une façon saccadée. En réfléchissant un moment, elle sut qu'elle n'avait nul part où aller et se sentit bête d'avoir autant déverser sa petite colère sur Ari. C'était elle l'idiote. Si cela se trouvait, il pensait qu'elle le détestait. Sur ce, elle se dirigea à petites foulées vers l'immeuble et grimpa les escaliers rapidement. Elle toqua et tenta d'ouvrir mais se dit qu'elle était arrivée avant. Elle s'adossa alors à la porte et se laissa glisser le long pour se retrouver par terre, laissant ses cheveux un peu traîner sur le côté, regardant le ciel. Puis lorsqu'elle entendit des pas dans l'escalier, elle tourna juste la tête pour les voir s'approcher et juste écouter sans plus rien dire. Elle avait un coup de barre et mettait le déclenchement de ce dernier sur le coup de son excès de colère. | |
| | | Ari Aburame Juunin Iwa
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Jeu 20 Aoû - 2:29 | |
| [Narration par Ari.] Je les conduis donc jusqu’audit restaurant. À cette heure, il y avait bien sûr foule à l’intérieur. Une serveuse, qui me reconnu aussitôt que j’entrai dans le bâtiment, s’empressa de venir nous voir. Je lui fis alors un petit signe de la tête. Elle comprit immédiatement ce que je voulais dire et elle nous assigna une table; celle que j’avais l’habitude de prendre lorsque je venais seul ici ou accompagné d’autres juunins du village. Lorsque ces derniers me parlaient de choses et d’autres, je me contentais la plupart du temps d’hocher simplement la tête, utilisant ainsi ma présence de corps pour créer l’illusion de ma présence d’esprit. En fait, j’avais horreur de ces soirées, mais je ne m’en plaignais jamais.
Nous faillîmes donc nous asseoir à cette table qui faisait désormais partie de mon quotidien. En effet, dès notre arrivée à cette dernière, Kazuki sembla particulièrement dérangé par quelque chose. Il demanda donc à la serveuse de nous trouver un autre endroit. Pour ma part, j’étais beaucoup trop curieux d’en apprendre davantage sur leurs aventures, bien que je n’en fasse rien paraître, pour tenir compte de ce léger détail. Je me laissai donc guider, sans mot dire, jusqu’à une autre table au deuxième étage de la bâtisse. L’endroit y était beaucoup plus calme, c’est tout ce que je remarquai. Kazuki et Shizuka s’installèrent donc sur la même banquette. De mon côté, je m’assieds tranquillement de mon bord, abaissant le zip de mon manteau jusqu’au niveau de mes épaules, question de ne pas être trop gêné en mangeant. La serveuse nous donna les menus et nous ne nous fîmes pas attendre pour choisir nos plats. Le silence entre nous trois se brisa lorsque Kazuki se mit à parler, sans arrêt pendant plusieurs minutes, de tout ce qui s’était produit depuis leur départ de Konoha.
Toujours ayant un air complètement détaché et semblant être à des années lumières de la conversation, j’engloutissais pourtant avidement toutes les phrases qui sortaient de la bouche de mes deux congénères. Shizuka parlait moins souvent que Kazuki, mais lorsqu’elle le faisait, j’étais suspendu à ses lèvres. Ils continuèrent à vider leurs sacs, disant tout ce qu’ils avaient à dire. Moi, je gardais toujours la même posture, stoïque de corps mais bouillonnant d’esprit. Ils finirent par m’expliquer plus en détails la parcelle de guerre qu’ils avaient connue et ce qui les avait poussés à déserter le Pays du Feu. C’est à ce moment précis que je débarquai complètement. C’est comme si mon âme s’éloignait de plus en plus de mon corps, s’évadant d’abord du restaurant, puis du village. Elle cherchait à retrouver son chemin vers le Konoha qu’elle avait quitté sur un coup de tête, pour des raisons qui restaient encore floues. Le reste des paroles de Kazuki se perdirent dans le néant qui se formait dans mon cerveau. *Pourquoi ai-je quitté Konoha? Si j’avais été là, avec eux, ce jour-là, peut-être serions-nous encore là-bas, heureux. Et Genma? Et ma mère? Et tout mon clan? J’ai agit de façon trop égoïste… Il faut que je règle cela et vite… On ne peut pas laisser ça en plan, comme ça. Pour tout ce que j’ai vécu là-bas, il faut que j’y retourne.* Le tout se passa seulement dans ma tête et avec une rapidité extrême. Je me souvins alors d’avoir entendu parler d’une mission volontaire de reconnaissance vers le Pays du Feu. Il faudrait que je me renseigne davantage à propos de cette mission.
Je recommençai alors à revenir à moi. Sans que cela ne paraisse, du moins l’avais-je espérer, je venais de m’autoéclairer sur ce que j’aurais à faire dans un avenir proche. J’ouvris alors les yeux. Je me trouvais dans les marches du restaurant. Tout le monde en bas semblait avoir arrêté de manger et de parler. Tous nous regardaient; moi et la personne qui me bloquait la route, Shizuka. Je sourcillai alors, me demandant ce qui avait bien pu se produire. J’en vins rapidement à la conclusion que j’avais dû me lever pendant que je réfléchissais. Shizuka ne semblait pas du tout de bonne humeur. Elle parla fortement, comme pour que tout le monde nous entendent:[Shizuka] – T'as jamais rien compris Ari !! T'es qu'un idiot ! On vient de tout te raconter, toi tu dis rien et tu t'as juste l'air de t'en contrefiche avec ton air froid indifférent. T'as pas changé en deux ans ! I-di-ot !Un vide se créa autour de moi, comme si j’étais devenu seul dans l’univers. C’est comme si, tout d’un coup, j’arrivais à comprendre ce qu’ils (et particulièrement ce qu’elle) avaient pu endurer pendant ces deux ans. J’avais encore agit par pur égoïsme, et la vérité venait de me frapper à la poitrine à cent miles à l’heure. Alors, Shizuka me regarda avec un regard que je n’oublierai malheureusement pas de si tôt. Plus jamais je ne voulais qu’elle me regarde de cette manière. Une seconde plus tard, le temps de cligner des yeux et de sentir une forte chaleur à la poitrine, Shizuka était déjà rendu bien loin devant, sur le pas de la porte du restaurant. Comme si cela n’était pas déjà assez, j’entendis une voix, provenant de derrière moi. C’était Kazuki qui se prononçait sur la situation et qui me posait une question sortie de nulle part:[Kazuki] – Ari… As-tu déjà tué une personne chère à tes yeux dans ta vie, toi qui es si froid?Je ne retenu de cette phrase que la fin. Les mots si froids résonnèrent longtemps dans ma tête. Me voyaient-ils donc uniquement que comme un être de glace et de roc? Était-ce ma vraie nature? Je baissai alors lentement cette dernière, par coups successifs. Sans comprendre pourquoi, je me mis à avancer. Je ne contrôlais désormais plus mes jambes. Mains dans les poches, mine basse et m’engouffrant dans ce vide qui m’enveloppait alors, je répondais à l’appel : au cri de détresse de Shizuka. Je m’éloignais alors des buts que je m’étais fixés en tant que ninja pour me rapprocher considérablement des buts que j’aurais dû me fixer en tant qu’être humain. Pour toutes ces paroles que je n’avais su leur (mais surtout lui) dire, pour tous ces gestes que j’aurais dû faire, était-il déjà trop tard? Les mots ne peuvent pas soigner parfaitement tous les maux, mais une cicatrice ne vaut-elle pas mieux qu’une plaie ouverte? J’avais pourtant essayé de m’échapper de cette fin; car oui, j’avais fuit Konoha deux ans plus tôt, fuit probablement dans l’espoir d’enterrer tout cela, et je m’en apercevais que trop tard; mais je ne pouvais désormais plus m’en résorber... *Shizuka... Attends encore un peu...*Un soleil de plomb inonde un petit boisé de ses rayons lourds et chauds. Dans une clairière, un homme, bandana sur la tête, et un adolescent dans la quinzaine d’années se tiennent debout, l’un devant l’autre. Aucun des deux ne bouge, mais la sueur coule sur le front du plus jeune. Tout à coup, le plus vieux sursaute brusquement avant de se pencher et de ramasser un brin d’herbe qu’il se mettra dans la bouche. Il se met alors à parler :[Plus vieux] – Pas mal… Tu as réussis à déjouer mon illusion pour la première fois aujourd’hui. Tu t’améliores, Ari.Ari ne bronche pas et ne s’essuie même pas le front.[Plus vieux] – Sais-tu pourquoi je t’ai choisi comme élève particulier entre vous trois? Il y a en fait deux raisons. Tout d’abord, tu ne parles presque jamais. Je n’ai donc presque jamais à répondre à des questions qui peuvent parfois devenir agaçante. Kazuki m’aurait sûrement bombardé avec ces dernières et Shizuka… Eh bah… C’est une fille… Ah !Ari finit par s’essuyer de sa manche gauche le front, mais sans plus. Le plus vieux, qui semble donc être son Senseï, attend un peu avant de poursuivre, comme pour laisser mijoter un peu la sauce. Un léger vent souffle sur leur visage.[Genma] – Et la deuxième raison, c’est que tu es celui qui a le plus de potentiel… Non pas du potentiel de force et d’agilité… Mais du potentiel pour mener cette équipe très loin. Eh ouais! Je suis sûr que mes petits protégés me surpasseront largement un de ces jours.L’autre cesse de s’essuyer le front et met ses mains dans ses poches. Il va alors s’asseoir sous un arbre et lève la tête pour observer le ciel dans un coin d’ombre. Le Senseï le rejoint rapidement et s’assied à côté de lui, mains derrière la tête.[Genma] – Je sais que tu joues tout le temps au dur, comme ça… avec ta façon de réagir aux choses, ou plutôt avec ta façon de NE PAS réagir aux choses… Mais tu sais, tout ça risque de te jouer de mauvais tour un jour.Il déplace alors le brin d’herbe dans sa bouche, regardant toujours le ciel, avant de poursuivre sur sa lancée.[Genma] – J’ai remarqué comment tu regardais Shizuka…Ari retourne alors sa tête vers son professeur, l’air quelque peu décontenancé, mais cela ne se voit presque pas. Le Senseï ricane alors doucement et se met à sourire.[Genma] – Allons! On ne me la fait pas à moi Ari… Tu as beau porter des verres fumés, je sais très bien que tu ne regardes pas Shizuka comme toutes les autres filles. Et comme tu ne parles jamais, c’est bien le seul indice que tu laisses derrière toi, mais il est bien là… J’ai déjà été un expert en la matière, tu sais… Il n’y a aucun mal à ce qu’il en soit ainsi Ari. Ah! Mon pauvre Ari, si seulement elle pouvait savoir ce qui se trame dans ta tête. Peut-être qu’un jour elle pourra s’en apercevoir à son tour.Ari relève alors la tête dans les airs, fronçant les sourcils.[Genma] – D’ici-là… Tâches d’utiliser ces sentiments à ton avantage… Transforme les en d'autres sentiments comme le courage et la persévérance... Comme je l’ai déjà dit, tu as l’étoffe d’un leader, Ari. Ne gâche pas ce don… Et promet moi une chose… De toujours veiller sur Kazuki et Shizuka… Parce que je ne serais pas toujours là pour vous supporter.Ces dernières paroles furent beaucoup plus pesantes. L’atmosphère se chargea alors de lourdeur. Pour la première fois de la journée, une parole; deux simples mots; s’échappa de la conscience du jeune Ari pour se rendre jusqu’à sa bouche. Ces mots résonnèrent dans la forêt en ce bel après-midi d’été…[Ari] – Oui… Genma Senseï… [Fin du Flashback.] Après avoir parcouru tout le parcours qui séparait ma maison du restaurant en ressassant de vieux souvenirs, j’arrivai bientôt en bas des escaliers qui menaient à ma porte. Shizuka, par chance, s’y trouvait. Ma poitrine recommença à chauffer, mais cette fois d’une manière beaucoup plus apaisante. Je détournai la tête un moment pour m’apercevoir que Kazuki m’avait suivi. Il se trouvait derrière moi, mains derrière la tête et me regardant avec un air suspicieux. Comme s’il appréhendait déjà ce que j’allais dire. Je montais donc les marches lentement, une à la fois. Chacune d’elle me menait inévitablement vers une tout autre destinée; bien différente de celle que j’aurais pu imaginer pour moi-même le matin même. J’arrivai donc en haut des escaliers, Shizuka se leva debout et me dévisagea. Kazuki était resté un peu plus bas dans les marches, faute de place sur le palier de ma porte. Je ne poussai alors pas un seul soupir, comme j’avais pourtant l’habitude de le faire lorsque je me mettais à parler. Je pesai alors lentement le poids de chacun des mots que je choisis alors. Je fixais les yeux de Shizuka tout en parlant :[Ari] – J’aurais dû faire ça depuis bien longtemps… Shizuka… Toi et Kazuki avez toujours été deux des personnes qui comptent le plus pour moi… Et les personnes qui comptent réellement pour moi peuvent se compter sur les doigts d’une main. Je ne vous ai jamais oublié… malgré tout ce qui s’est passé… malgré tout le temps qui s’est écoulé. Quelque part au fond de moi, j’ai toujours espéré que vous réapparaissiez ainsi, au devant de tout hasard. Cependant, j’aurais aimé que ça se fasse dans de meilleures conditions… Mais voilà pourquoi je vous dis ceci, ici et maintenant. Et puis, je ne vais pas briser une seconde fois la promesse que j’ai faite à Genma…*Même s’il m’en coûte la vie…* Je posai ensuite tendrement ma main sur son épaule et rapprochai ma bouche de son oreille, pour être sûr que Kazuki n’entende pas. De mon autre main, je soulevai légèrement mes lunettes pour découvrir sous celles-ci des yeux couleur noisette, presque entièrement vierges de toute lumière.[Ari] – Tu comptes pour moi bien plus que tu ne peux l’imaginer... Shizuka… Je vais tenter de changer de tout mon être… Pour toi…Je terminai alors ces paroles par un sourire. Je remis mes lunettes en place. L’être de glace avait fondu pendant au moins une minute. Par la suite, j’invitai mes deux anciens camarades à entrer chez moi, pour les loger chez moi s’ils le désiraient.[Ari] – J’ai cru comprendre que vous n’aviez pas d’endroit où dormir… Je ne peux malheureusement pas vous offrir grand-chose autre que mon humble chez moi… Mais nous auront besoin de repos... Parce que demain, nous partons pour Konoha. Enfin, si vous le voulez bien. Nous avons quelques trucs à y régler.Je poussai la porte, leur proposant ainsi d’entrer, sourire en coin.*** [Merde, j'ai écrit un vrai pavé. Vous devez tout lire maintenant! Niah! XP] | |
| | | Kazuki Matsuura Juunin Iwa
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Jeu 20 Aoû - 23:39 | |
| [Narration par Kazuki.] Lorsque j’eus terminé de ressasser le passé, Ari ne réagissait plus et ne mouvait pas l’ombre d’un seul petit doigt. A travers ses lunettes noires, je ne parvenais pas à discerner le sentiment qu’il ressentait à ce moment. Rien avait changé dans son comportement depuis ces deux dernières années… Jadis, il réagissait déjà comme ça et je ne pus qu’une nouvelle fois observer ce comportement égocentrique, qu’il entretenait à merveille et qui me mettait hors de moi ! A travers ses lunettes noires, Ari ne contemplait que le reflet de ses propres yeux. Cependant, je m’abstenais d’entamer une nouvelle querelle, car Shizuka m’avait fait promettre de ne plus jamais me disputer avec Ari, lorsque nous avions franchi les portes d’Iwa, un jour plutôt. L’envie de le faire me submergea au plus au point, mais une promesse était une promesse, et je ne voulais pas faire de peine à Shizuka, une fille que je considérais comme ma sœur… Subitement, Ari se leva de table, ce qui ne m’étonnait pas ! Puis il prit la direction de la sortie, tandis que Shizuka se leva à son tour, une colère débordante qu’elle tentait en vain de retenir. Ceci, par contre, me surprenais énormément ! Jamais de ma vie je ne l’avais vu aussi furieuse envers Ari, car cela n’a jamais été le cas jusqu’à ce jour.« T'as jamais rien compris Ari !!! Beugla-t-elle avec ardeur. T'es qu'un idiot ! On vient de tout te raconter, toi tu dis rien et tu t'as juste l'air de t'en contrefiche avec ton air froid indifférent. T'as pas changé en deux ans ! I-di-ot ! » Puis elle quitta le restaurant, courant de toutes ses forces vers le réconfort… A cet instant, je ne parvenais presque plus à contenir la colère qui m’envahissait à mon tour, mais un souvenir vint m’en dissuader…[FlashBack.]Le souffle haletant, je tentais de résister à la force pesante que mon frère m’affligeait. C’était la première fois depuis ma formation au Genjutsu que je parvenais à créer des illusions du même niveau que les siennes ! Cependant, à bout de force, je relâchais ma technique, revenant dans le monde réel…« Kazuki, commença-t-il d’une voix enjoué, un sourire aux lèvres. Je te félicite, petit frère ! Encore un peu d’entraînement et tu seras fin prêt pour la finale de l’examen des Chuunins ! » En effet, mon équipe et moi avions passé les deux premières épreuves de l’examen des chuunins, trois semaines plus tôt. Et dans une semaine, arrive l’épreuve finale : des Duels contre les finalistes ! Mon grand-frère m’entraînait donc au Genjutsu, une promesse qu’il m’avait faite il y avait quelques années de cela… Maintenant que je pouvais utiliser ces illusions, je pensais pouvoir ramener mon clan à la raison, en leur donnant une vision forcée de la vie, plus joyeuse et moins obscure.« Kazuki… N’y pense surtout pas… s’interposa-t-il dans mes pensées, me connaissant trop pour lire chacune de mes pensées, rien qu’en me contemplant. Tu sais… Les illusions ne sont pas aussi parfaites que ça en à l’air… Peut-être que, tout comme les mensonges, elles peuvent nous être utiles, mais il ne faut pas en abuser… (Son regard se plongea à présent dans le mien) Des gens s’y perdent parfois ! N’oublie jamais ça Kazuki… Les personnes qui nous entourent ne seront jamais parfaites, et chacune d’entre elle possédera un comportement différent ! Ceci est peut-être dur à avaler, mais c’est la vérité et il faut l’accepter… Aucune illusion au monde ne pourra y remédier, car cette dernière finira toujours par se retourner contre nous, à un moment ou à un autre… » [Fin du FlashBack.]Ainsi, toutes mes émotions de colère s’estompèrent en un instant, et je redevins calme. Je comprenais à présent que chacun d’entre nous possédait sa propre personnalité… Peut-être que certaines sont irritantes, mais Ari restait un ami cher à mes yeux ! Si ce n’était pas le cas, je n’aurais jamais fait ce long voyage avec Shizuka, pour le retrouver et reformer notre équipe passée. Après lui avoir posé une question sans réponse, je me contentais donc de suivre Ari à l’extérieur, les bras derrières la tête, mais mon cerveau bouillonnant à l’idée de ce qu’il allait faire par la suite, mon air suspicieux s’affichant sur mon visage…
Quelques minutes plus tard, nous finîmes par arriver devant le pallier de l’appartement d’Ari où Shizuka, d’abord assise le dos affalé sur la porte, se leva et dévisagea Ari. Ce dernier la fixa attentivement, me tournant le dos. Quant à moi, l’espace étant assez étroit, je restais debout sur les dernières marches de l’escalier.« J’aurais dû faire ça depuis bien longtemps… commença-t-il, aussi sincère que jamais. Shizuka… Toi et Kazuki avez toujours été deux des personnes qui comptent le plus pour moi… Et les personnes qui comptent réellement pour moi peuvent se compter sur les doigts d’une main. Je ne vous ai jamais oublié… malgré tout ce qui s’est passé… malgré tout le temps qui s’est écoulé. Quelque part au fond de moi, j’ai toujours espéré que vous réapparaissiez ainsi, au devant de tout hasard. Cependant, j’aurais aimé que ça se fasse dans de meilleures conditions… Mais voilà pourquoi je vous dis ceci, ici et maintenant. Et puis, je ne vais pas briser une seconde fois la promesse que j’ai faite à Genma… » Puis il chuchota quelques mots à l’oreille de Shizuka que je ne pus entendre de là où je me situais. Quoi qu’il en soit, Ari venait de me toucher au cœur en se dévoilant ainsi. A présent, je savais que notre période de querelle prenait fin ce soir-là, laissant place à la team Genma, unifié pour de bon ! Puis il reprit :« J’ai cru comprendre que vous n’aviez pas d’endroit où dormir… Je ne peux malheureusement pas vous offrir grand-chose autre que mon humble chez moi… Mais nous auront besoin de repos... Parce que demain, nous partons pour Konoha. Enfin, si vous le voulez bien. Nous avons quelques trucs à y régler. » Ari nous invita donc à pénétrer dans son appartement. L’ayant déjà visité tout à l’heure, je savais à quoi m’en tenir et je fus soulager de ne pas dormir dans une fourmilière géante. Il me proposa donc le canapé comme matelas, le second lit étant réservé à Shizuka. Je pris donc place, m’allongeant confortablement, puis ferma les yeux, tandis que mes deux compagnons se dirigeaient vers les chambres. Mais quelque chose vint me chatouiller le nez ! Je rouvris alors les yeux pour apercevoir sur ce dernier, une fourmi, mes yeux se croisant au même point. Mon cœur se mit soudainement à battre intensément, puis je me relevais précipitamment, secouant la tête dans tous les sens, et poussant un cri sur-aiguë de peur.« Ariii !!! hurlais-je, ma voix retrouvant de sa « masculinité ». Enlève-moi tout de suite cette vermine avant que je ne l’écrase !!! » Sans m’en rendre compte, je venais de prononcer LA phrase tabou aux yeux d’Ari. Nous partîmes alors dans une engueulade des plus déconcertantes ! Cependant, notre haine envers l’autre avait évolué… Dorénavant, notre rancœur était devenue positive et amicale… C’était le début d’une nouvelle vie !*** | |
| | | Shizuka Itoe Juunin Iwa
Messages : 19 Date d'inscription : 06/08/2009 Age : 32 Localisation : Entre Ari et Kazuki <33
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Sam 22 Aoû - 14:08 | |
| D'abord assise contre la porte, elle entendit quelques bruits de pas dans l'étroit escaliers extérieur et se leva lorsqu'Ari apparu en premier avec Kazuki un peu derrière dont elle ne voyait pas grand chose. Alors debout devant lui, elle le regarda fixement pour le dévisager comme si elle essayait de le transpercer du mieux qu'elle pouvait. Ne voyant jamais ses yeux, elle ne savait jamais quelle était les expressions qui passaient le plus et après avoir fait tant de chemin, elle n'avait pu retenir sa colère devant une telle indifférence. Pourtant il s'approcha sans soupirer comme à son habitude et elle se sentit à son tour fixée. Mais ce fut comme si le verre de ses lunettes laissait à présent transparaître un minimum, le minimum qu'elle avait toujours voulu voir. Il lui avoua alors qu'elle et Kazuki était deux personnes qui comptait pour lui. Intérieurement, elle l'avait toujours su mais l'entendre le dire fit battre son coeur à tout rompre. Il exprima aussi le désir de les voir arriver par hasard devant lui mais dans de meilleure condition mais là, elle n'eut pas la volonté d'approfondir, de vouloir comprendre. Car il parla aussi d'une promesse faite à Genma. Seulement, était-ce la même qu'elle avait du faire ? La seule chose dont elle se souvenait c'était Genma-senseï la prenant à part pour lui demander de veiller sur le moral et les liens qui unissait chacun à l'autre. Elle avait alors pencher la tête de côté, mains dans le dos faisant mine de réfléchir avant de sauter et de se balancer en répondant "Bien sûr Genma-senseï !" sans se douter que ce serait sans doute plus rude qu'elle ne l'avait imaginer.
Mais ce ne fut ni son petit flashback momentané, ni le fait que le coeur de pierre d'Ari se brise un instant d'un quart qui la surprit le plus. Ce fut surtout le fait de sentir sa main sur son épaule qui la fit d'abord tressauter avant qu'il n'enlève ses lunettes. Elle regarda ses yeux noisettes en se rapprochant avant qu'il ne se rapproche et lui chuchote quelques mots qui la firent rougir un instant. Puis il se retira et elle prit vite son visage entre ses mains, ses paumes sur ses joues, passant un de ses pouces sous son oeil tandis qu'il souriait, profitant un dernier instant de la vue de ses yeux qu'elle n'avait jamais pu voir. Puis il remit ses lunettes et elle retira ses mains, un peu gênée d'avoir fait ces gestes aussi spontanés, que l'on ne retrouvait que dans un comportement naturel. Kazuki s'était un peu avancé derrière et avait apparemment aussi découvert un autre Ari au même instant qu'elle. Puis, il les invita tout naturellement dans son appartement en souriant tandis qu'elle rentrait la première. Dépasser le palier était déjà une chose, découvrir le reste de l'appartement en était une autre. Plutôt petit, l'appartement comportait une petite salle de bain, la pièce principal avec la cuisine mais le plus bizarre fut qu'il y avait deux chambres.
*Mais... ça sort d'où ça ? Deux chambres !?*
A Kazuki, il proposa le canapé en tant que couche pour la nuit et à Shizuka fut proposé le second lit. Elle demanda pourtant à d'abord aller prendre une douche et se dirigea vers la chambre avant d'en ressortir et de voir Kazuki déjà tenter de roupiller. C'était toujours pareil avec lui mais elle préféra lever les yeux au ciel et filer vers la salle de bain. Elle prit une douche très rapide, retrouvant d'un coup toute la fatigue accumulée que la colère avait su dissiper l'espace d'un instant puis elle entendit un cri et LA phrase qu'il ne fallait jamais prononcer. Elle remit sa jupe et son haut gardant le ruban de ses cheveux, sa cravate et ses loose-socks en main avant de tirer Kazuki en arrière et de l'aider à enlever les quelques fourmis qu'il avait encore sur lui en y faisant très attention, ne voulant pas s'attirer les foudres d'Ari. Enfin, c'était déjà fait... Elle soupira encore une fois et pour mettre fin à la querelle, elle poussa Ari dans sa chambre de force et tira Kazuki dans celle qui était prêtée à la jeune fille. Elle posa ses affaires sur le rebord de la table de nuit et s'assit sur le lit ou elle avait mis Kazuki :
- Une seule nuit, d'accord ? Une nuit à supporter des fourmis, demain je pense que nous aurons déjà autre chose à faire vu la réaction d'Ari au restaurant.
Elle lui fit un bisou sur la joue avant de se coucher, de ramener tous ses cheveux devant elle pour éviter que Kazuki ne se couche dessus et elle s'endormit très rapidement sans se soucier de quoi que ce soit d'autre étant donné que le lendemain, elle aurait assez de quoi se soucier. [Désolé, cette fois c'est moi qui ai fait court T_T]
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| | | Ari Aburame Juunin Iwa
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Sam 22 Aoû - 23:22 | |
| [Narration par Ari.] Les deux ne se firent pas prier pour entrer chez moi une seconde fois. Je demandai alors à l’une des fourmis d’avertir les autres de la présence de deux nouveaux visiteurs pour la nuit. Il ne fallait surtout pas qu’elles les prennent pour des intrus; en effet, je les avais entraînées à se méfier de tout corps étranger entrant dans mon appartement, à les attaquer sur-le-champ en cas de mouvement brusque et à venir m’en faire part immédiatement. S’il fallait que mes deux compagnons se fassent dévorer durant leur sommeil parce qu’ils auraient fait un mauvais mouvement, tout ce que j’envisageais pour l’avenir s’effondrerait d’un seul coup, au sens propre du terme. De quelques gestes presque imperceptibles pour les gens ne faisant pas parti du clan Aburame, je dispersai donc les insectes qui se trouvaient dans le salon et dans une autre pièce de l’appartement. Cette pièce, qui avait dû être transformé en bureau par l’ancien locataire, faisant environ la grosseur de ma chambre et m’avait servie, les derniers jours, de débarras pour entasser certaines choses que je comptais vendre ou simplement jeter. Je n’avais malheureusement pas eu l’occasion de me départir de plusieurs choses en déménageant. Parmi ces objets et meubles divers se trouvait un lit. Je me dis donc que cela serait parfait pour nous dépanner cette nuit; cela éviterait surtout à quelqu’un de devoir dormir à même le sol dur et froid.
Si tôt entrés, mes deux invités ne tardèrent pas à se mettre à leur aise. Avant même que je ne puisse placer un seul mot, je sentis immédiatement qu’ils n’allaient pas tenir debout bien longtemps. Je proposai alors à Kazuki de prendre le canapé qui se trouvait dans le salon; on y était un peu à l’étroit mais c’était mieux que rien; et à Shizuka de prendre ma chambre. Je me sacrifierais donc et prendrais le débarras, qu’on aurait aussi pu appeler le placard à balais; au moins, je me consolais en me disant que ce n’était que pour une nuit. Sitôt dit, Kazuki s’effondra sans plus attendre sur le canapé. Shizuka, pour sa part, décida de plutôt aller prendre une douche avant d’aller dormir. C’était une décision déjà un peu plus sage. De mon côté, j’en profitai pour aller ranger un peu ma chambre; je n’aurai pas voulu que celle qui allait y dormir cette nuit-là tombe sur un ou deux insectes dans le lit, sachant très bien qu’elle n’appréciait pas particulièrement ces derniers. Après m’être assuré que tout y était en ordre, je me dirigeai vers le débarras. Des piles, qui semblaient être des montagnes, d’objets de toutes sortes traînaient un peu partout. Je pris alors une grande respiration et, aidé de mes fourmis, je tâchai de tout remettre en ordre. Au moins n’y avait-il pas encore de poussière dans la pièce, le ménage y ayant été fait quelques jours auparavant. Cela me facilita grandement la tâche et après quelques minutes, juste le temps que Shizuka termine de prendre sa douche, j’avais réussi à rendre le tout viable.
Ce moment concorda du même coup avec un cri poussé par Kazuki, provenant du salon. Il menaça alors d’écraser une fourmi, probablement l’une des rares qui étaient restées dans le salon par mégarde. Il n’en fallut pas plus pour que je vois rouge. En s’en prenant de la sorte à une fourmi, il savait très bien que c’était comme s’il s’en prenait à moi. Et il le savait que trop bien; probablement cherchait-il même à me provoquer, pour je ne sais trop qu’elle raison futile. Je serrai donc les poings et me dirigeai de l’autre côté du mur de l’appartement. Lorsque je vis le quasi-sourire qui s’affichait sur le visage de Kazuki, je ne pus m’empêcher de soupirer et de lever les épaules. *Tu ne changeras décidemment jamais… Je crois que je devrai simplement m’y faire.* Je souris alors également et, dans un mélange de rancœur refoulée et de pur bonheur, je me mis à parlementer avec lui, comme on l’avait fait si souvent étant encore Chuunins. On commença alors à se relancer sur des phrases plus futiles les unes que les autres; lui parlant davantage que moi, bien évidemment; mais au moins me rendais-je compte de cette futilité. Jamais je n’arriverais à changer le comportement de Kazuki, et je ne le savais que trop bien. Cette petite dispute ne me servis donc que d’exutoire pour laisser échapper quelques frustrations envers Kazuki. J’avais beau me rendre compte de la futilité de mes paroles (et probablement en était-il autant pour lui), sans nous en rendre compte, nous en arrivâmes presque aux poings.
C’est alors que, comme elle l’avait déjà fait si souvent, Shizuka, semblant offusquée et surtout fâchée, s’interposa entre nous. En la voyant arriver, cheveux encore mouillés et accessoires en mains, elle ne devait sûrement pas se douter que nous avions la situation sous contrôle; du moins le pensais-je. Après s’être affairé minutieusement à enlever quelques fourmis des vêtements de Kazuki, geste qui me rendit d’ailleurs plutôt perplexe, elle se retourna vers moi et me poussa de toutes ses forces en direction du débarras. Je restai alors un moment sous le choc. *Bon bah, elle a acquit de la force… ça c’est sûr…* Je ne reconnu pas alors la Shizuka que j’avais quittée deux ans plus tôt et qui avait toujours eu de la difficulté à nous séparer. Cela me fit alors pousser un petit rire étouffé sous mon manteau. Je me retournai donc vers le lit de fortune qui était promis à un avenir dans une décharge et me couchai dessus, mains derrière la tête. Je repassai alors dans mon esprit, sans cesse et sans pouvoir m’en empêcher, plusieurs de ces moments qui avaient beaucoup en commun avec celui que nous venions de vivre dans le salon. Un sourire se figea sur mon visage alors que je m’endormis sans couverture, manteau sur le dos.*** Je me réveillai très tôt le lendemain matin. Je me rendis compte que la raison de mon réveil précoce était mon ventre, ou plutôt les bruits qu’il faisait. En effet, avec tout ce qui s’était passé la veille, j’avais complètement et bêtement oublié de manger. Mon estomac réclamait donc réparations et je me pliai rapidement à sa volonté. Je me levai donc, m’étirai légèrement et replaçai quelques meubles dans la pièce que je n’avais pas encore placés pour me frayer un plus grand chemin jusqu’à la porte de la pseudo-chambre. Je remarquai alors la porte de ma chambre qui était entrouverte, ce qui était plus à propos pour laisser circuler l’air. Je me dirigeai donc vers le salon, en ne faisant aucun bruit. Je sourcillai en remarquant que Kazuki n’était pas sur le canapé. Je me dis alors qu’il avait dû se lever plus tôt que moi encore, bien que cela me sembla très étrange. Je décidai alors de sortir prendre un peu l’air, peut-être le rencontrerai-je en passant. Je me rendis alors compte, qu’un peu maladroitement, j’avais laissé mes chaussures dans ma chambre la veille. Il faut dire que je n’avais pas particulièrement planifié de me réveiller avant eux. Je me dirigeai donc, toujours aussi silencieusement et doucement, vers la porte de ma chambre. Les yeux fixés vers le bas, je remarquai mes chaussures qui étaient tout juste sur le coin de ma commode, à l’opposé du lit et tout près de la porte. Je poussai donc légèrement cette dernière et me penchai pour les récupérer. Lorsque je relevai la tête, mon regard se porta directement sur le lit. Je vis que Kazuki n’avait pas décidé de prendre l’air; il se trouvait plutôt dans le même lit que Shizuka. Sur le coup, je me dis que je devais me tromper, qu’il ne pouvait s’agir que d’une simple erreur d’interprétation de ma part, mais mes yeux ne me jouaient pas de tour. Ils avaient bel et bien dormis dans le même lit. *Alors… Ils sont devenus proches à ce point…*
Je baissai immédiatement la tête et me retournai tranquillement, prenant mes bottes et refermant la porte derrière moi. *Qu’est-ce que j’ai pu être bête… Moi et Shizuka… Ari, tu es le dernier des idiots…* Je ne me sentis alors trahi que par une seule personne : moi-même. J’enfilai alors mes bottes, la mine basse, et pris un crayon sur le comptoir de la cuisine. Sur un bout de papier, j’écrivis, avec un boule dans la gorge : - Spoiler:
‘J’espère que vous avez bien dormis… Si vous voulez régler les choses à Konoha, retrouvez-moi en bas de la tour du Kage à midi. Prenez un bon déjeuner, la route sera longue… Ari’ Je sortis ensuite rapidement à l’extérieur. Mes lunettes noires s’étaient embuées à l’intérieur. Je les relevai un moment pour essuyer une larme. [Ari] – Peut-être était-il trop tard… Genma Senseï…Je me mis en route, d’abord pour un restaurant, et ensuite pour la tour du Kage en essayant de ne pas trop penser à ce que je venais de voir. J’y arrivai une heure à l’avance et m’arrangeai avec le Kage et d’autre Juunins pour avoir accès à la mission seul, en compagnie de Kauzki et Shizuka. Cependant, ne pouvant être sûr de savoir s’ils viendraient, le Kage me proposa deux autres personnes à emmener avec moi. Mes anciens compagnons n’avaient donc que jusqu’à midi tapant pour arriver, sinon je devrais partir sans eux… | |
| | | Kazuki Matsuura Juunin Iwa
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Jeu 27 Aoû - 0:16 | |
| [Narration par Kazuki.] Comment avais-je pu être aussi idiot…? Depuis le temps que je connaissais Ari, je savais que cette phrase s’avérait tabou à ses yeux, et pourtant, elle s’était malencontreusement échappé de ma bouche, de façon inattendu. Ainsi, Ari et moi-même furent pris dans un conflit presque violent. Certes, j’avais fait une erreur, mais il aurait quand même pu s’abstenir et me laisser le temps de m’excuser ! Enfin bref… Ce qui était fait était fait et il était impossible de revenir en arrière. Ce fut donc Shizuka, habillé de façon précipitée, qui mit fin à notre petite engueulade, m’écartant de force d’Ari tout en me débarrassant ses « saletés » qui rampaient sur le col de ma veste. Puis elle poussa Ari dans sa chambre, et m’emmena, encore de force, dans la chambre qu’Ari lui avait réservé pour la nuit. Tandis qu’elle déposait ses affaire sur la table de nuit, elle m’ordonna, d’un simple signe de la tête, de m’asseoir sur son lit. Elle était si fâchée que je savais qu’il ne fallait absolument pas la contrarier, au risque d’engendrer un second conflit… Puis elle s’assit à mes côtés. « Une seule nuit, d'accord ? Une nuit à supporter des fourmis, demain je pense que nous aurons déjà autre chose à faire vu la réaction d'Ari au restaurant. » Elle me fit un bisou sur la joue, puis nous prenions place dans le même lit, chacun de son côté, prenant soin de laisser la couverture à Shizuka. Puis, nous nous endormîmes ensemble, l’obscurité inondant nos pensées… L’obscurité finit par s’estomper mystérieusement, me laissant apparaître au milieu d’une forêt familière. Un katana à la main, j’étais accroupi à côté d’un corps, sur lequel je brandissais ma lame tranchante. Curieux, mon regard se dirigea en direction du visage de la victime, le corps tout démantelé. « Genma-senseï ?!! m’exclamais-je, surpris. » Son regard me fixait droit dans le mien. Des larmes s’échappèrent de ses yeux et longèrent ses joues jusqu’à la brindille qu’il mâchouillait à longueur de journée. Son visage laissait paraître un sentiment de tristesse et de déception à la fois… « Kazuki… commença-t-il. Tu nous as tous trahiii !!! » De façon inopiné, ma main agit de son plein gré, plantant mon katana dans le cœur de Genma-senseï… Sous le poids d’un cri d’horreur, je me réveillais brusquement, le souffle haletant. Réveillant par la même occasion Shizuka, elle sursauta de peur, tandis que je prenais dans ma main droite le pendentif de mon frère, la seule chose que j’avais pu garder de lui… Inquiète, Shizuka essaya de comprendre ce qu’il venait de se passer en me demandant si j’allais bien. « Ne t’inquiètes pas… lui répondis-je, mes yeux tristes rivés sur le pendentif. Ce n’est rien… Juste un simple cauchemar… »
* Grand frère… pensais-je, retenant mes larmes. » Ensuite, enfilant le pendentif autour de mon cou, je sortis du lit sans même jeter un œil à Shizuka et quitta la chambre, ouvrant la porte entièrement fermé. Inconsciemment, je trouvais bizarre que la porte de la chambre était fermée, étant certain qu’elle était restée entrouverte hier soir, avant de dormir. Mais je n’y fis pas attention, et me dirigeais tout droit vers la cuisine. Une fois arrivé dans la pièce, je pensais y retrouver Ari et m’excuser de ce qu’il s’était passé hier soir. Mais à la place, je trouvais sur le comptoir de la cuisine un petit morceau de papier, sur lequel était écrit un mot rédigé par Ari en personne : J’espère que vous avez bien dormis… Si vous voulez régler les choses à Konoha, retrouvez-moi en bas de la tour du Kage à midi. Prenez un bon déjeuner, la route sera longue… Ari Je jetais alors un œil à l’horloge afin de lire : « Onze heures ?!!! hurlais-je à travers tout l’appartement, la vue des aiguilles de l’horloge me changeant complètement les idées. Shizuka !!! Dépêchons-nous de nous préparer !!! Notre mission commence dans une heure !!! » D’un pas endiablé, Shizuka et moi nous dirigeâmes chacun de notre côté, le temps étant compté. Dans un premier temps, pendant que ma sœur de cœur prenait une douche, je préparais notre petit-déjeuner que nous engloutirons pendant notre route jusqu’à la tour. Puis, lorsqu’elle eut terminé, se fut mon tour de passer sous la douche, tandis qu’elle s’habillait et se préparait ; des trucs de filles quoi… Une fois préparé et prêt à partir pour Konoha, il ne nous restais plus que dix minutes pour nous rendre à la tour. Refermant la porte de l’appartement d’Ari derrière nous, Shizuka et moi commençâmes à arpenter les toits rocheux du village en direction de la tour, dévorant notre petit-déjeuner à emporter que j’avais préparé chez Ari. [HRP : Désolé pour le retard, mais dimanche, j’étais très occupé, et hier et avant-hier, j’ai eu droit à des orages non-stop… T_T]*** | |
| | | Shizuka Itoe Juunin Iwa
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Ven 28 Aoû - 12:10 | |
| Le sommeil de Shizuka ne fut pas des plus agité mais pas non plus des plus calme. Le fait de revoir Ari lui avait rappelé son départ de Konoha et le chagrin que tout ceci lui avait causé en plus du mépris qu'il avait utilisé au restaurant à leur intention. Mais ses deux yeux noisettes qui la fixait restèrent ancrés longtemps en une image qui bloquait tandis que la bande son se répétait inlassablement. Je vais changer de tout mon être pour toi. Tout sonnait comme une déclaration. Elle laissa longtemps son imagination divaguer, la ramenant lorsqu'elle partait trop loin et à nouveau le tout s'enclenchait à nouveau. Très tôt le matin, elle s'éveilla à peine pour entendre quelques pas dans leur chambre et ne tourna qu'un peu la tête pour mieux écouter. Il y avait deux respirations successives. L'une sûrement celle de Kazuki mais à moins qu'elle ne soit devenu folle, il lui semblait entendre celle d'Ari. Elle aurait voulu se lever et le voir mais elle ne fit en fait que se retourner et coller sa tête contre le flanc de Kazuki, se mettant mieux en boule et se rendormant plus vite juste lorsque la porte se referma en déclenchant le très léger clic de la serrure.
Ce ne furent pourtant pas ces divagations ou son imagination qui la réveillèrent mais bel et bien le réveil en sursaut de Kazuki de part le mouvement brusque qui se retira du haut de sa tête et donc tout le rebondissement du lit. Elle se réveilla brusquement, prise de panique et manqua de tomber du lit. Assise sur ses genoux, les cheveux complètement en bataille, elle eut quelques vertiges et mit un moment à reconsidérer ce qui se passait. Elle le regarda, inquiète de son souffle haletant et le simple fait qu'il tripote le pendentif de son frère suffisait à faire comprendre à la jeune fille qu'il n'y avait eu que très peu de possibilité de rêve : la mort de son frère, la trahison et l'attaque de Konoha. Elle lui demanda tout de même si ça allait bien qu'elle soit légèrement débraillée et il se contenta de la rassurer un peu même si elle ne le fut pas totalement. Comme il retint ses larmes, elle retint les siennes. Il était dur pour elle de regarder Kazuki sans pouvoir l'aider. Elle se sentait inutile comme elle l'avait toujours été lorsqu'il s'agissait d'Ari. Elle tentait de les séparer, de tout renouer en bonne et dû forme mais au final, c'était la fille de l'équipe, qui se retrouvait au bord du chemin à encourager. Sans doute était-ce aussi pour cela qu'elle avait cherché à s'améliorer sans cesse.
Elle continua à émerger tranquillement bien que l'oreiller l'appelait à se rendormir. Elle entendit Kazuki sortir et elle se frotta les yeux avec ses index comme une gamine en baillant, se demandant si Ari aurait assez pour un petit déjeuner. Et ce qui était étrange fut qu'il ne soit pas encore lever. D'habitude, c'était le premier et elle se demanda si elle n'avait vraiment pas entendu son deuxième compagnon dans la chambre ce matin. Elle se leva un peu et remit correctement son haut avant de sursauter une seconde fois, dérapant ainsi sur le bouton et en ouvrant plus qu'elle en avait fermé, et d'entendre crier l'heure dans tout l'appartement. Kazuki l'appela et lui ordonna de se préparer pour leur mission. Elle prit ses affaires d'une main lasse et sortit de la chambre voyant Kazuki courir dans tous les sens. C'était rare, en général c'était elle la dernière et lui qui l'attendait. Là, ils étaient deux.
- Mais s'passe quoiiii !? demanda-t-elle encore un peu endormi
Sur la table, elle regarda Kazuki préparer le petit déjeuner avec à côté un papier. Elle se mit devant pour le prendre et le lire avant de reconsidérer tout ce qui se passait effectivement. Elle tilta que cinq minutes après.
- Fiiiiiiiiiichtreeeee !!!
Elle courit alors à la salle de bain, manquant de se latter sur le tapis cette fois-ci et se déssappa en plein milieu du chemin ouvrant son chemisier avant d'arriver à la salle de bain. Une fois dedans, elle ouvrit la jupe vitesse lumière et ne se fit pas prier. Elle prit une douche froide et se claqua les paumes de mains sur les joues. Une fois sortie, elle se coiffa rapidement pour faire sa queue de cheval de façon nickel et enfila tout ses habits de nouveau en rajoutant ce qu'elle avait enlever pour la nuit. L'habitude, c'était. Heureusement qu'elle avait été déjà plusieurs fois en retard pour pouvoir réduire son temps de préparation à un minimum. Et faire croire à Kazuki qu'elle se devait de se pomponner était un de ses petits délires personnels. Depuis le temps, elle n'en avait plus trouvé assez pour se préparer et mis à part la douche quotidienne qu'elle demandait, bien que parfois ce dut être une source ou pas de douche du tout à son plus grand désarroi, elle n'avait aucun autre caprice. Ah si, pouvoir manger.
Elle sortit de la salle de bain, prête et réveillée tandis que Kazuki mettait ses chaussures. Elle enfila les siennes après lui et tandis qu'il sortait, elle vérifia qu'ils n'avaient rien oubliés avant de fermer la porte. Dix minutes. C'est le temps qu'ils leur restaient que lui annonça son pseudo frère. Elle descendit à tout vas les escaliers et demanda son petit déjeuner avec ferveur. Il lui tendit finalement et elle croqua dedans tout en essayant de suivre les grands pas de son compagnon, se devant parfois d'en faire deux pour un des siens ou de trottiner pour le rattraper lorsqu'elle traînait sur un des toits. Elle n'avait jamais été vraiment habile mais en plus lorsqu'elle mangeait, il n'y avait pas photo. Elle préférait se concentrer sur la nourriture que sur son chemin. Elle sautait de façon guillerette alors que Kazuki semblait plutôt inquiet quand à leur probable retard. Finalement, ils arrivèrent à la tour lorsque les midis sonnèrent tout pile et elle fit un signe à Ari avant de finir son repas et de se lécher les doigts. Elle se mit devant lui, ayant dépassé Kazuki en courant un peu et lui donna un coup de pied dans le tibia gentiment sachant qu'elle aurait pu lui faire dix fois plus fort.
- Bah tu nous attends plus maintenant ! T'as de la chance que j'ai mangé sinon je t'aurais mis une baffe.
Elle chercha un mouchoir dans sa poche et s'essuya les mains, ne voulant pas s'order ni order* les autres. Puis, elle s'accroupit sur le sol et regarda la terre avant de relever la tête. Elle attendait plus que les ordres d'un des deux pour pouvoir suivre et intérieurement, elle bouillait d'impatience de montrer à Ari ses progrès et de lui prouver qu'elle n'était plus à coller sur le bord du chemin. [Hrp : Mouhahahaha ! Pavé Powa ! Pour m'excuser du léger retard et de mon tout petit post d'avant. Merkiii jvous n'èmeuuuh <3] [Note : *Order (ancien français) = salir] | |
| | | Ari Aburame Juunin Iwa
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Sam 29 Aoû - 20:32 | |
| [Narration par Ari.] Il était près de midi. Je commençais sérieusement à me demander s’ils viendraient, mais je finissais toujours par arriver à la même conclusion : s’ils ne venaient pas pour moi, ils viendraient forcément pour ce que nous avions à faire à Konoha. Le soleil bien haut dans le ciel, à son zénith, je restai encore quelques instants accoté sur le mur de la tour, à regarder les passants. Ils avaient tous l’air d’être si innocents, chacun d’entre eux cachant probablement sous leurs habits de plus lourds problèmes que les miens. Seul et immuable dans cette mer d’agitations, je me sentis alors bien petit et mes problèmes devinrent à mes yeux vite ridicules. Un bruit m’interpella alors; il était midi et l’horloge de la ville me le faisait savoir cruellement. J’espérai toujours apercevoir Shizuka et Kazuki arriver en courant du coin de mon œil, mais je ne me faisais pas de fausses joies. Le délai était écoulé. Il me faudrait partir sans eux et donc tous mes plans de rencontre avec Genma et ma famille tombaient à l’eau du même coup. Je soupirai tout en me décollant du mur, m’apprêtant à escalader bassement les marches de la tour. Au moment-même où je me mis en route, quelque chose attira finalement mon attention derrière moi. Je me retournai donc instantanément et vis deux visages familiers s’approcher dans ma direction. Je les reconnus immédiatement. Soulagé, je poussai un autre soupir, comme pour reprendre la respiration que je retenais depuis plusieurs longues minutes déjà. Shizuka, toujours aussi rayonnante, même essoufflée, s’arrêta à quelques pas de moi, s’interposant devant Kazuki, qui sembla alors des plus décontenancé. La jeune fille me donna alors un coup de pied à la jambe. [Shizuka] – Bah tu nous attends plus maintenant ! T'as de la chance que j'ai mangé sinon je t'aurais mis une baffe.Je restai alors surpris, ne sachant trop comment réagir. Quelques jours auparavant, je n’aurai probablement rien fait face à cette action que l’on pouvait qualifier d’affront, mais je me souvins alors de la promesse que j’avais faite la veille. Même si je gardais un goût fort amer de la scène que j’avais vu un peu plus tôt dans la journée, il fallait que je mette tout cela de côté. Il fallait que je me rende à l’évidence de quelque chose. Elle aurait beau en aimer un autre; ne m’ait-elle même jamais apprécié une seule seconde; il y aurait une chose que je n’arriverais jamais à changer : mon amour pour elle. Je ne pouvais donc pas me permettre de la décevoir. J’encaissai donc son coup sans broncher. Elle s’effondra au sol et releva la tête. Puis, avec un sourire presque mesquin, je m’empressai de lui mettre mon index droit sur le bout du nez et de lui répondre : [Ari] – En effet, j’aurai peut-être dû vous réveiller plus tôt, lorsque moi-même je me suis éveillé… Cependant…Je me rapprochai encore une fois du visage de Shizuka, de façon à ce qu’elle soit la seule à entendre : [Ari] – …tu semblais dormir comme un ange, je n’allais pas perturber ton sommeil, n’est-ce pas?Je me reculai un peu, remis ma main dans ma poche et retrouvai un air un peu plus sérieux. Je regardai dans la direction de l’horloge et vit qu’il était midi passé quelques minutes déjà. De façon claire et concise, je dis : [Ari] – Je suis désolé que vous aillez eu à vous lever ainsi. Pourtant, ce ne doit pas être la première fois que ça vous arrive. On ne choisi pas l’heure de nos missions, malheureusement…Mon regard se dirigea ensuite de nouveau sur eux. Je poussai un petit rire. [Ari] – Ah! Vous devrez encore vous dépêcher, j’en ai bien peur. Si nous ne voulons pas être encore plus en retard, nous devons partir sur-le-champ et au pas de course, le Kage nous a déjà laissé assez de liberté comme ça.Je pointai vers le haut, dans la direction d’une fenêtre de la tour. Lorsque mes deux compagnons regardèrent dans cette direction, le chef du village n’y était déjà plus. [Ari] – Alors n’attendons plus… Je serez votre capitaine jusqu’à ce qu’on ait atteint nos objectifs. Vous connaissez la raison officielle de notre mission. Nous devons mettre à jour nos informations sur Konoha en nous faisant passer pour des diplomates en visite…Puis, je baissai le ton de ma voix légèrement. [Ari] – Mais vous connaissez aussi la raison officieuse de cette mission…Je fis ensuite un signe de la tête discret à Shizuka et à Kazuki, de manière à ce qu’on soit tous bien sûr de ce dans quoi nous nous embarquions. Après avoir reçu confirmation de leur part, je me retournai et fis un autre signe, cette fois-ci avec ma main. C’était le signal de départ. Je partis donc aux devants, le cœur plutôt lourd et inquiet. Je ne savais pas ce qui nous attendrait là-bas; un accueil chaleureux aurait été probablement trop en demandé, mais ceux que nous avions bien connus un temps ne pouvaient quand même pas non plus nous rejeter entièrement et sans vergogne. La réalité se jouerait donc probablement entre ces deux pôles. Dans ce fouillis de pensées, la vision de ce matin refit encore surface dans ma tête. *Ai-je rêvé… Ai-je exagéré les choses?* Je jetai plusieurs coups d’œil derrière moi pour les observer alors que nous filions entre les arbres à toute allure. Il faudrait bien vite que je mette les choses au clair entre nous, sinon cela allait probablement me gruger les nerfs jusqu’à la fin de mon existence. Nous parcourûmes donc une bonne partie du chemin que nous avions à faire sans embuche, jusqu’à ce que le soleil se couche et que la noirceur nous empêche d’avancer à un bon rythme. Je fis donc un signe de la main à mes partenaires et m’arrêtai un instant sur une branche, regardant un peu aux alentours pour repérer un endroit où s’abriter. Je choisi donc un emplacement un peu à flanc de falaise, sous un très gros pin. Ce n’était pas le summum de la convivialité, mais c’était mieux que rien. Je donnai donc les instructions à Kazuki et Shizuka. Nous ne pouvions pas faire de feu, nous n’étions plus en territoire du Pays de la Terre; nous étions déjà rendu dans le Pays de l’Herbe et nous pouvions donc être attaqué à tout moment et sans avertissement. La discrétion était donc de mise. Après que nous aillions sommairement adapter l’endroit à notre usage, je pris le premier tour de garde; Kazuki serait le deuxième en liste. De toutes manières, je n’aurais sûrement plus réussi à dormir rendu à ce point du voyage. Trop de choses surgissaient dans ma tête. La nuit s’écoula donc très, voir trop lentement à mon goût. Les minutes finirent par passer, puis les heures. Bientôt, je rejoins le campement de fortune pour réveiller Kazuki. Juste avant qu’il n’aille faire le guet à son poste, je lui tins le bras et lui dis tout bas : [Ari] – Lorsque tu reviendras… Ne réveilles pas Shizuka, je prendrais son tour de garde…Je savais qu’elle n’avait pas semblé pouvoir dormir à son goût la nuit passée. Je savais cependant également qu’elle m’en voudrait peut-être de la surprotéger de la sorte, mais je ne pouvais pas faire autrement. En la regardant dormir, je la revoyais encore plus jeune, semblant si frêle et fragile, mais conservant quand même une énergie hors-norme. J’aurai alors tout fait pour elle, sauf qu’à ce moment, je ne le savais pas encore. Il aurait alors fallu un drame mortel pour que mon subconscient me le fasse comprendre. Aujourd’hui, tout cela était différent, je voulais changer jusqu’à toute ma personne. Kazuki sembla un peu surpris de ma demande, mais finit par accepter. Comme prévu, je ne réussis pas à m’endormir, malgré tout le temps passé à méditer plus tôt. Lorsque ce dernier revint auprès de moi pour me réveiller, je lui fis vite comprendre que je n’étais pas endormi. Je me relevai donc, et regardai Kazuki droit dans les yeux, mes verres fumés reflétant le reflet de ses propres yeux. Sur un ton bas et aussi franc que possible, je lui posai la question qui me trottait dans la tête depuis ce matin-là : [Ari] – Kazuki… je sais que nous n’avons jamais été très complaisants l’un envers l’autre, mais… j’aimerais que tu me répondes franchement, s’il te plait…Je laissai alors un petit silence entre cette phrase et la suivante, juste le temps de prendre mon courage à deux mains. [Ari] – Toi et Shizuka… jusqu’à quel point êtes-vous devenus… proches? | |
| | | Kazuki Matsuura Juunin Iwa
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| Sujet: Re: La réunion de l'équipe Genma Sam 29 Aoû - 21:18 | |
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Extrait en avant première (xD): « Pour moi, Shizuka est… ma meilleure amie… ma seule famille… ma petite sœur… » | |
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